
LE SINGE NU
LE SINGE NU
D'après le texte de Desmond Morris
DISTRIBUTION
Interprètes : Bérénice Brière, Gilles Gelgon, Jean-Louis Raynaud et Damien Reynal
Adaptation et mise en scène : François Chevallier
Assistanat mise en scène : Maud Hérissé
Traduction : Jean Rosenthal
Scénographie : Anne Pitard
Assistanat scénographie : Lize Mazeaud
Construction décor : le Grand T - Nantes
Vidéo/Teaser : Benjamin Juhel
Photographie : Rémi Hemmer
Aides à la création : Ville de Nantes, Conseil Départemental de Loire-Atlantique et Région Pays de la Loire.
Co-production : Théâtre Universitaire - Nantes, la Paillette - Rennes.
Avec le soutien de : Compagnie Marie Lenfant - Le Mans, le Grand T - Nantes, la Closerie - Montreuil Bellay, les Passerelles - Pontault-Combault
Création 2013

NOTE D'INTENTION
Témoignage d’une époque (les années 1960), « Le Singe Nu » de Desmond Morris éclaire nos origines animales et les motivations de nos comportements. Ce texte accompagne la libération morale, sexuelle et culturelle de cette époque.
Derrière le défaitisme de Desmond Morris, il annonce la fin inéluctable de l’humanité, ont lit l’ambiance de la guerre froide et le risque nucléaire présents à ce moment là. Ce texte permet de mieux mesurer l’évolution de nos moeurs, les choix de notre société depuis un demi-siècle. À cet égard, certains propos paraissent choquants par le sexisme qu’ils véhiculent.
L’idée principale est d’utiliser ce texte comme matériau de base pour nous questionner avec le spectateur sur notre singularité humaine. Alors d’accord, avec Desmond Morris, nous sommes des singes, simplement et définitivement
descendus de l’arbre. Mais alors pourquoi sommes-nous à ce point, différents ?
Étrangers ? Singuliers ? Quels sont les éléments qui constituent notre humanité ? Et que vient faire le théâtre dans cette histoire ?
La capacité à la représentation est une des singularités de l’espèce humaine, c’est le sujet principal de ce projet.
J’ai proposé à trois interprètes, Bérénice Brière, Gilles Gelgon et Damien Reynal de s’approprier la parole de Desmond Morris. Que cette parole prenne toutes les formes, qu’elle crée toutes les situations que le fond du propos et l’humour de l’auteur autorise. (L’amour, la mort, Dieu, le père noël, un présentateur télé, un danseuse, deux joueurs de badminton, un
tueur, une femme fatale….) et en musique.
Le public est le partenaire essentiel de cette représentation, c’est donc à lui que l’on parle sans détour.
Nous essaierons de faire émerger des situations, des figures, des moments ordinaires et extraordinaires où animalité et humanité co-existent et se frottent. Comment parler avec ou sans distance de soi-même, c’est l’enjeu.
--> dossier de présentation sur demande : latelierdixpardix@gmail.com
TEASER
PRESSE
