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  • Photo du rédacteurFrançois Chevallier

Le Théâtre qui disparait...

Le Théâtre pour ne pas souffrir est en cours de disparition.


Au Théâtre se racontent des histoires, souvent terribles qui évoquent, qui convoquent la souffrance et la mort.

Les personnages qui parlent et se racontent sont ou ont été en souffrance qu’elle soit physique, psychologique, morale, existentielle…et il meurent aussi.


C’est pour ces raisons que nous allons, que nous allions au Théâtre, pour pouvoir vivre dans la fiction des situations extrêmes sans en souffrir. Ce qui nous permet de mieux appréhender le réel et ses souffrances.

La mort nous effraie d’abord par la souffrance de l’agonie qui la précède.


C’est une des vertus du Théâtre, les émotions qui nous traversent sont portées par le plaisir du jeu. Le comédien joue, incarne un personnage sans souffrir.


Cette fonction du Théâtre est en train de disparaitre .Cette disparition est la suite logique de la tentative de notre société moderne à éviter la mort et aussi la souffrance.

Les morts se comptent par dizaines de milliers dans le drame de la pandémie que nous vivons, les politiques et les médias ont évité de nous en montrer la réalité derrière le paravent des chiffres.

C’est par les témoignages des soignants que la réalité du drame nous est parvenue.


C’est une faute politique majeure qui,aujourd’hui, ne permet pas à une partie de la population de comprendre le réel enjeu de la prévention. De la même manière le refus devenu monnaie courante de promouvoir le théâtre qui en parle est une faute culturelle majeure.

Nous sommes en vie et nous allons mourir, il nous faut nous y préparer et le théâtre y participe depuis plusieurs millénaires. Nier la nécessité de cette fonction est une irresponsabilité majeure.


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