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  • Photo du rédacteurFrançois Chevallier

Confusion

Confusion, parfois la confusion s’installe.


« L’autre nous révèle à nous-même »


Cette sentence est le lieu de la confusion qui habite, entre-autre parfois, la Culture et par là des lieux de culture.

La conséquence en est que nos créations dites locales ne seraient jamais répondantes puisque non révélantes et c’est structurellement normal, mais…


Comme la langue, le paysage, la cuisine les artistes issus d’un espace-temps identiques aux spectacteurs ne sont pas autres, bien au contraire, ils en sont la voix, la représentation vernaculaire.

Cette réalité ne fait pas, pour autant, de l’artiste du lieu, le représentant d’une droite identitaire, rétrograde, régionaliste militant voir nationaliste, j’exagère un peu, je taquine, et, c’est même surprenant comme les mêmes sont admiratifs de « l’Artiste » venu d’ailleurs des vertus de son lieu d’origine. Parfois même on le médaille pour ça…


La confusion, là, c’est de penser en terme d’opposition entre être artiste d’ici et artiste d’ailleurs.

Et d’ailleurs, personne ne fait de lien d’opposition entre parler une langue et en apprendre une autre. On peut aussi manger à suivre dans l’ordre que vous voulez, un gateau nantais et un galette de Tef ethiopienne, on ne s’empoisonne pas, ni avec l’un, ni avec l’autre…au pire on aura du mal à digérer. On peut lire la poésie de Brautigan et s’amuser avec Prévert (notre père qui êtes au cieux…restez-y et nous…)

Paradoxalement on peut aussi être le père sarthois d’un fils de Gondar et mesurer au quotidien l’universalité de l’amour, des actes d’amour et des mots d’amour.

Et aujourd’hui la confusion, parfois, s’est installée, il faudrait avoir la vertu, mais laquelle finalement, d’avoir été d’ailleurs pour parler ici.

On finit par avoir le sentiment désagréable d’être étranger à soi-même.


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