top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurFrançois Chevallier

Militantisme

Militantisme.


J’ai fait la réflexion suivante : l’écriture inclusive ne facilite pas la lecture…La réponse a été : Tu vas t’y faire…

La bêtise du militantisme en un exemple. La réponse ne prend pas en compte la question induite par ma réflexion : La pertinence ou pas de l’écriture inclusive dans des documents de communication culturelle vers le public. La réponse est disciplinaire et infantile : tu vas t’y faire.

La communication des mots d’ordre.

Comment désservir une cause que l’on est censé défendre. Autrement dit, c’est comme ça et pas autrement.

Je n’ai jamais pu être un militant engagé, parce que le militantisme ne permet pas le libre arbitre, le militant doit abdiquer une partie de ses convictions, de ses valeurs pour servir une Cause.

La Cause vaut plus que l’individu qui la défend, on meurt pour une Cause soi-disant juste.

La Cause est prosélyte et traverse les frontières de la légalité, se moque de la démocratie.

La Cause peut même prendre l’allure de la dictature. Elle nie l’autre dans ses choix, dans sa liberté.

Comme chacun j’ai des valeurs et je ne suis pas dupe de la part de l’éducation, de mon milieu d’origine dans mes croyances.

D’ailleurs, plus j’avance dans la vie, plus je mesure la vanité se penser libre d’esprit, libre de ses choix.

Aujourd’hui les militantismes m’inquiètent car ils s’institutionnalisent dans la Culture. C’est une nouvelle bien-pensance qui s’estime au dessus de la liberté d’expression. Cette nouvelle bien pensance devient un préalable au droit à la parole.

Cette situation met aussi à jour l’avancée de la médiocrité intellectuelle dans le champ culturel :

Tu vas t’y faire.


Non, je ne vais pas m’y faire et je l’écris.







17 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page